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    Précisions sur le contrat de 30 millions USD qui lie les agriculteurs de boghé, le gouvernement et African Agriculture Inc
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    Le Ministre des Affaires Economiques et de la Promotion des Secteurs Productifs, Kane Ousmane, a donné des précisions concernant le contrat tripartite qui lie le gouvernement mauritanien, le GIE DYNN, qui réunit 18 coopératives du Casier Pilote de Boghé et la société African Agriculture, entreprise américaine évoluant dans l’agro-alimentaire en Afrique, signé à la mi-décembre 2022, en marge du sommet Etats-Unis/Afrique.

    Le protocole d’accord porte sur un investissement de 30 millions de dollars qui vont permettre de mettre en valeur 2000 hectares en vue de la production d’aliments de bétail et contribuer à la promotion de l’agriculture commerciale, a expliqué le ministre.

    D’autres part, l’assemblée générale extraordinaire organisée le dimanche 1er Janvier par le GIE a apporté plus de précisions quant au contenu du protocole. Selon le compte rendu de la réunion, le protocole stipule que « 80% des terres actuellement aménagées de l’extension du CPB soit 1626 ha seront mis à la disposition de African Agriculture Inc. dans l’état où elles se trouvent », en contrepartie d’une redevance annuelle de 300 USD par hectare soit 487 800 USD, de plus, 5% des bénéfices réalisés sur cette partie seront payables par African Agriculture Inc au GIE pour le renforcement de ses capacités.

    En outre, 20% des superficies restantes seront entièrement pris en charge par AA Inc. (de l’aménagement complet et mise en valeur complète jusqu’à la récolte finale) et les récoltes seront au bénéfice du GIE à qui il incombe de choisir les variétés cultivées.

    En plus, l’accord stipule également que « le GIE sera impliqué dans la gestion de African Agriculture Mauritanie à raison de 2 membres au moins au sein du Conseil d’administration dont un vice-président et deux membres au moins au sein de la direction générale dont le DGA ».

    Enfin, le protocole comporte aussi d’autres avantages pour le GIE dont notamment les priorités d’emploi aux compétences locales, la formation du personnel à raison de 30 personnes au moins par an, en priorité les jeunes, le développement d’un centre de réinsertion des jeunes filles, le renforcement des capacités et la prise en charge des coûts liés à l’eau et à l’électricité.

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