L’Égypte et l’Éthiopie sont officiellement des membres des BRICS suite à leur admission lors du 15e sommet de cette organisation qui s’est tenu en Afrique du Sud en août dernier. Ces deux nations africaines font partie des cinq nouveaux membres, rejoignant ainsi l’Afrique du Sud qui était jusqu’alors le seul représentant du continent au sein des BRICS.
En mars dernier, l’Égypte avait déjà intégré la Nouvelle Banque de Développement (NDB) des BRICS, opérationnelle depuis 2015. Cette institution financière vise à mobiliser des ressources pour soutenir des projets d’infrastructure et de développement durable dans les marchés émergents et les pays en développement, selon les informations disponibles sur son site internet. Notons que l’Argentine, initialement invitée à rejoindre le groupe en août, a finalement décliné l’invitation. Le nouveau président argentin, Javier Milei, un partisan de l’ultralibéralisme, a exprimé son opposition à l’intégration de son pays au sein du bloc.
Les BRICS, plateforme majeure de coopération entre les marchés émergents et les pays en développement, étaient initialement composés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. Avec l’adhésion officielle de l’Égypte et de l’Éthiopie, ainsi que des nouveaux membres que sont l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Iran, les BRICS comptent désormais dix membres. Cette expansion renforce davantage le rôle de cette organisation dans la promotion de la coopération économique et politique entre les nations émergentes.
