La société minière australienne, Aura Energy, a annoncé que ses estimations des ressources de la mine d’uranium au Tiris Zemour, ont augmenté de 52%, après que les estimations soient passées de 19,5 millions de tonnes à 29,6 millions de tonnes.
Ces nouvelles données vont amener la société australienne à entreprendre l’étude faisabilité dont les résultats sont attendus à la fin du premier trimestre de cette année.
La société envisage de passer de l’exploration à la production de l’uranium afin de profiter de croissante demande de l’énergie nucléaire dans le monde alors que le monde poursuit sa transition vers une énergétique neutre en carbone.
Le directeur administratif d’Aura Energy, Dave Woodall, a déclaré que l’objectif de son entreprise « est actuellement de travailler avec les parties prenantes mauritaniennes, les investisseurs et les partenaires financiers, pour progresser vers une décision d’exploitation minière au troisième trimestre 2023 ».
Il a ajouté que les efforts déployés actuellement concernent le chronogramme pour la construction à la fin du dernier trimestre de 2023 et la production soit à la fin de 2024 ou au début de 2025.
Aura Energy avait précédemment signé un accord minier avec le gouvernement mauritanien sur le projet uranifère du Tiris, en vertu duquel la société australienne entreprendrait des opérations de développement sur une période de 30 ans.
Ora Energy a également signé un accord d’actionnaires avec l’Agence nationale des recherches géologiques et du patrimoine national, chargée de la recherche géologique et de la promotion minière en Mauritanie.
L’accord verra les parties coopérer dans le développement et l’exploitation de la mine d’uranium Tiris, l’agence détenant une participation gratuite de 15%, en plus du droit à une option pour 5% supplémentaires.
