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    WIOCC : Financement de 41 Millions $ de la SFI et Proparco pour des Centres de Données en Afrique
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    Pour répondre à la demande croissante en infrastructure numérique sur le continent africain, WIOCC s’engage dans un projet ambitieux de développement d’un écosystème interconnecté et à accès ouvert. Dans cette optique, la société multiplie les levées de fonds et diversifie ses sources de financement.

    Ce 19 juin, la Société Financière Internationale (SFI) et Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD), ont annoncé un financement total de 41 millions de dollars en faveur de WIOCC. Ce financement sera utilisé pour développer des centres de données principaux et secondaires en République Démocratique du Congo (RDC), au Nigeria et en Afrique du Sud, ainsi que pour étendre les réseaux de fibre optique terrestres de la société.

    La SFI apporte un prêt de 10 millions de dollars américains et un autre de 200 millions de rands sud-africains (11 millions de dollars), tandis que Proparco contribue avec un prêt de 20 millions de dollars.

    Cette nouvelle injection de capitaux fait partie de la stratégie continue de WIOCC visant à renforcer son infrastructure numérique en Afrique. En septembre 2022, la société avait déjà obtenu un financement de 30 millions de dollars de la SFI et prévoit de signer un prêt supplémentaire de 10 millions de dollars avec une autre banque dans les prochaines semaines.

    L’objectif de WIOCC est de créer un écosystème numérique interconnecté et à accès ouvert pour répondre aux besoins futurs de ses clients à travers le continent. Grâce à sa filiale OADC, l’entreprise gère déjà six centres de données principaux et plus de 30 centres de données Edge en Afrique du Sud. WIOCC dispose également de 200 000 km de systèmes de fibre sous-marins et 75 000 km de fibre terrestre.

    Ariane Ducreux, responsable de l’énergie, du numérique et des infrastructures chez Proparco, a déclaré : « Les centres de données véritablement neutres et en libre accès sont la pierre angulaire d’un écosystème numérique diversifié. Les capacités locales de stockage et de traitement des données sont également essentielles pour la résilience du réseau numérique africain, comme l’ont montré les récentes pannes. »

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