En marge des réunions des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 à Rio de Janeiro, le 25 juillet, une rencontre s’est tenue entre les représentants mauritaniens et des figures clés du Groupe d’Action Financière (GAFI).
L’événement a rassemblé M. Abdessalam Mohamed Salah, ministre de l’Économie et du Développement durable, et M. Mohamed Lemine Dhehbi, gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), avec Mme Elisa de Anda Madrazo, présidente du GAFI, et Mme Violaine Clerc, secrétaire exécutive du groupe.
Cette réunion a été l’occasion d’examiner les moyens de renforcer la coopération entre le GAFI, la Mauritanie et les organes de l’Union Africaine dans des domaines cruciaux tels que la gouvernance économique et financière, ainsi que la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Ces sujets sont particulièrement pertinents dans le contexte mondial actuel où la sécurité financière et la transparence sont des priorités internationales.
Le GAFI, organisme international de premier plan dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, joue un rôle central dans la définition des normes et des bonnes pratiques. La Mauritanie, par cette rencontre, réaffirme son engagement à se conformer aux recommandations du GAFI et à mettre en œuvre des mesures efficaces pour renforcer son système de régulation financière.
Lors de la 37ème réunion du GAFI, tenue à Nouakchott en décembre dernier, le Premier ministre mauritanien, M. Mohamed Bilal Messoud, avait souligné la détermination du pays à établir un système intégré de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, aligné avec les standards internationaux. Cette rencontre à Rio de Janeiro s’inscrit dans la continuité de cet engagement, visant à renforcer les collaborations et à partager les meilleures pratiques avec les partenaires internationaux.
En consolidant ces relations et en adoptant les recommandations du GAFI, la Mauritanie démontre sa volonté d’améliorer la transparence et la résilience de son système financier, tout en contribuant aux efforts globaux contre les crimes financiers. Ce partenariat stratégique est essentiel pour renforcer la sécurité économique mondiale et promouvoir une gouvernance financière responsable.
