Le Japon, reconnu pour ses avancées technologiques, se positionne désormais comme un acteur clé dans le partage de son expertise numérique avec d’autres nations.
Dans ce cadre, un accord de coopération a été signé lors d’une rencontre entre Ahmed Salem Ould Bede, ministre mauritanien de la Transformation numérique, et Uchida Tatsukuni, ambassadeur du Japon en Mauritanie. Cette initiative a pour objectif d’améliorer la qualité et l’accessibilité des services publics pour les citoyens mauritaniens. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’Agenda de transformation numérique 2022-2025 de la Mauritanie, qui accorde une place prépondérante à la modernisation de l’administration publique.
Cette rencontre, qui s’est déroulée en présence des responsables mauritaniens et des représentants de la société japonaise Toppan, spécialisée dans les services publics numériques, marque une étape importante dans les relations bilatérales des deux pays. Le ministère mauritanien de la Transformation numérique a souligné que cet accord vise à encourager les investissements japonais dans le secteur numérique mauritanien, en mettant l’accent sur la numérisation des services publics et la simplification des démarches administratives.
Alors que le pays cherche à améliorer son infrastructure numérique, il a également conclu des partenariats avec le sultanat d’Oman et le Maroc, témoignant de sa volonté d’intensifier ses efforts en faveur d’une gouvernance plus efficace.
L’accord avec le Japon ouvre de nouvelles perspectives pour les entreprises nippones, en leur offrant la possibilité d’investir dans les infrastructures et services technologiques de Mauritanie. En retour, la Mauritanie bénéficiera du savoir-faire japonais en matière de gouvernance électronique, domaine dans lequel elle accuse un retard important.
D’après un rapport des Nations unies sur l’administration en ligne, la Mauritanie se situe au 165e rang mondial sur 195 pays, avec un indice de développement de 0,3491, inférieur à la moyenne africaine qui est de 0,4247. Grâce à ce partenariat, la Mauritanie pourrait considérablement réduire cet écart et accélérer sa transition vers un service public numérisé et performant.