Le 28 septembre 2025, la justice chinoise a condamné Tang Renjian, ancien ministre de l’Agriculture et des Affaires rurales, à la peine de mort avec sursis pour corruption.
Selon le verdict, l’ancien responsable a accepté l’équivalent de 32 millions d’euros de pots-de-vin, soit environ 268 millions de yuans. Cette affaire illustre l’ampleur de la campagne anticorruption menée par Pékin depuis plusieurs années, visant aussi bien des cadres régionaux que de hauts dirigeants de l’État.
La peine prononcée est assortie d’un sursis de deux ans. Dans le système judiciaire chinois, cela signifie que la sentence pourra être commuée en prison à vie si aucune infraction supplémentaire n’est constatée durant cette période.
Cette décision rappelle la sévérité avec laquelle les autorités chinoises sanctionnent les délits économiques à grande échelle, tout en laissant une marge de réexamen des peines capitales dans certains cas.