Le Premier ministre, M. El Moctar Ould Djay, a annoncé mardi soir à Nouakchott l’entrée en vigueur de nouveaux instruments financiers destinés à soutenir les petites et moyennes entreprises. S’exprimant au nom du Président de la République lors de la clôture de la troisième session du Conseil supérieur de l’investissement en Mauritanie, il a souligné que ces mécanismes sont désormais opérationnels et déjà déployés sur le terrain, avec pour objectif de faciliter l’accès au financement et de renforcer la contribution des PME au développement économique.
Le Premier ministre a indiqué que ces dispositifs s’inscrivent dans la dynamique des réformes issues du nouveau Code des investissements et accompagnent la mise en œuvre des premiers partenariats dans le cadre de la nouvelle loi sur le partenariat public-privé. Selon lui, l’ensemble de ces avancées contribue à l’accélération des projets d’infrastructure dans les secteurs portuaire, énergétique, numérique et logistique.
M. Ould Djay a salué la qualité des travaux de la session, mettant en avant la pertinence des contributions et la maturité croissante du partenariat entre les secteurs public et privé. Il a également mis en lumière la récente réforme de l’Agence de Promotion des Investissements en Mauritanie (APIM), désormais rattachée au Premier ministre et chargée d’assurer le secrétariat du Conseil afin de jouer pleinement son rôle dans l’attraction et l’accompagnement des investisseurs.
Le Premier ministre a appelé à consolider la dynamique actuelle et à intensifier les efforts autour de trois priorités majeures :
1. Accélérer la mise en œuvre des réformes, en particulier la digitalisation et la simplification des procédures administratives ;
2. Renforcer la concertation public-privé afin d’améliorer la coordination et l’efficacité des services ;
3. Assurer un suivi rigoureux, transparent et mesurable des engagements pris dans le cadre du Conseil.
Il a réaffirmé que la Mauritanie dispose des atouts nécessaires pour bâtir une économie plus diversifiée et plus résiliente, notamment grâce aux secteurs porteurs comme les énergies renouvelables, les industries extractives, l’agriculture, la pêche, le tourisme et les services numériques, qui peuvent devenir des moteurs de croissance et de création d’emplois.
Clôturant la session, le Premier ministre a insisté sur le rôle du Conseil supérieur de l’investissement en tant qu’outil d’action commune destiné à orienter et accélérer les réformes au service de la modernisation et de la prospérité du pays.

