Plus

    Un investissement privé de 120 milliards d’ouguiyas pour la première centrale hybride de 220 MW
    U

    Le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, procédera, le jeudi 25 décembre 2025 à Nouakchott, à la pose de la première pierre de la première centrale hybride de production d’électricité jamais réalisée en Mauritanie, d’une capacité totale de 220 mégawatts.

    Implanté dans la zone de Nouakchott, ce projet marque une étape structurante dans le développement du secteur électrique national. Il introduit, pour la première fois, un modèle fondé sur l’investissement privé dans les infrastructures énergétiques, sans recours aux emprunts extérieurs ni mobilisation directe du budget de l’État.

    La centrale hybride reposera sur une combinaison de sources renouvelables destinée à renforcer la stabilité du réseau et à assurer la continuité de l’approvisionnement. Elle comprendra une centrale solaire photovoltaïque de 160 MW, une centrale éolienne de 60 MW, ainsi qu’un système de stockage par batteries d’une capacité de 370 MWh, permettant de couvrir les périodes de forte demande. L’installation sera raccordée au réseau national à travers une station de transformation de 225/33 kV exploitée par la SOMELEC.

    Le coût global du projet est estimé à près de 120 milliards d’ouguiyas anciennes, intégralement financés par le secteur privé, dans le cadre d’un partenariat entre l’État mauritanien et le groupe Istithmar West Africa, à travers sa filiale Istithmar Green Energy, chargée du développement, du financement et de l’exploitation de la centrale.

    Le projet sera exploité dans le cadre d’un contrat de concession de 15 ans. À l’issue de cette période, la propriété de l’installation sera transférée à la SOMELEC. La mise en service commerciale est prévue pour le dernier trimestre de l’année 2026.

    Selon les autorités, cette infrastructure vise à renforcer durablement la capacité de production électrique du pays, à maîtriser les coûts de l’énergie, à soutenir la compétitivité des secteurs productifs, notamment l’industrie, les mines et l’agriculture, tout en contribuant à la création d’emplois, au transfert de compétences techniques et à la réduction de l’empreinte environnementale.

    Derniers articles

    Articles Liés