Le rapport global de la Cour des Comptes a mis en lumière diverses irrégularités au sein du Projet DHAR, notamment une utilisation inappropriée des véhicules, l’absence d’un inventaire exhaustif des équipements de transport, des prêts non-remboursés accordés à certains employés, une protection insuffisante des infrastructures du projet, et l’absence d’analyses périodiques de la nappe, entre autres.
Le Projet DHAR, financé par le Fonds Arabe pour le Développement Économique et Social (FADES) et la Banque Islamique de Développement (BID), avec la contribution de l’État mauritanien, a été mis en œuvre en deux phases, de 2012 à 2017 et de 2017 à 2023. Visant à assurer l’approvisionnement en eau potable pour les wilayas du Hodh Charghi et du Hodh Ghrabi, le projet a rencontré des lacunes majeures dans sa gestion.
Le rapport met en avant des problèmes financiers tels que la non-comptabilisation de l’amortissement de certaines immobilisations, l’octroi de prêts non-remboursés aux employés, et le paiement de dépenses non liées au projet. De plus, des observations ont été faites sur l’utilisation inappropriée des véhicules du projet et l’absence de sécurisation adéquate des infrastructures, exposant celles-ci à des risques potentiels.
La Cour des Comptes souligne également l’absence de la construction d’un atelier de maintenance des équipements du projet, la non-application des pénalités de retard dans certains marchés, des réseaux hydrauliques non réalisés conformément aux conditions du marché, et l’ajout d’une localité bénéficiaire sans l’approbation du maître d’ouvrage.
En conclusion, le rapport met en évidence une série de dysfonctionnements qui nécessitent une attention immédiate pour assurer la transparence, l’efficacité et la conformité dans la gestion du Projet DHAR.