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    Mauritanie et ITIE : Engagement renforcé pour la transparence dans le secteur extractif
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    L’engagement du gouvernement mauritanien en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance dans le secteur extractif a été au cœur des discussions entre la Mauritanie et l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE).

    En marge de la conférence Investing in African Mining Indaba au Cap, le ministre des Mines et de l’Industrie, M. Tidjani Thiam, s’est entretenu avec le Directeur Exécutif de l’ITIE, M. Mark Robinson. Les échanges ont porté sur les résultats de la validation récente de la Mauritanie, qui a obtenu un score de 81/100, attestant des efforts du pays pour se conformer aux exigences de l’ITIE. La refonte du Code minier, en cours, a également été abordée. Cette réforme vise à aligner le cadre réglementaire sur les normes ITIE afin de renforcer la transparence et la responsabilité dans le secteur.

    Plusieurs intervenants ont salué le soutien constant du gouvernement mauritanien à la mise en œuvre de la norme ITIE et ont remercié M. Mark Robinson pour l’accompagnement du Secrétariat international.

    M. Baba Salihi, Vice-Président des Relations Extérieures de Kinross Tasiast et point focal des entreprises au sein du GMP ITIE, s’est exprimé au nom du Président de l’ITIE Mauritanie, M. Mohamed Lemine Ahmedou. Il a rendu hommage aux autorités mauritaniennes et à l’ITIE pour leurs efforts en faveur de la transparence dans les industries extractives.

    La rencontre s’est tenue en présence de M. Jar Inalla, ambassadeur de Mauritanie en Afrique du Sud, de M. Mohamed Yahya Zerrough, Directeur Général des Mines, ainsi que de M. Ould Sidy Chrif El Hadramy, Country Manager de MCM et membre du GMP. Le Secrétariat technique de l’ITIE était également représenté par M. Abdoullah Diop, Secrétaire permanent, M. Hamada Sneiba, Chargé de communication, et M. Ahmedou Sidi Mohamed Khlil, Responsable de la Divulgation Systématique.

    Si ces efforts sont louables, des défis subsistent quant à la mise en œuvre effective des engagements pris. La transparence ne se limite pas à la publication des chiffres et des rapports, mais implique également une gestion plus inclusive et équitable des ressources naturelles. La participation de la société civile et des populations locales, souvent marginalisées dans les prises de décision, reste un enjeu majeur. De plus, la question du suivi et de l’application effective des réformes annoncées demeure un point critique.

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