Ce vendredi, le vice-Premier ministre russe Alexander Novak a annoncé l’intention de son pays de réduire volontairement sa production de pétrole de 500 000 barils par jour.
Cette décision intervient en réponse à la fixation d’un plafond sur les prix du pétrole russe, dans le cadre des sanctions imposées à Moscou pour son intervention militaire en Ukraine.
Ces déclarations surprenantes ont entraîné une augmentation des prix du pétrole de plus de 2 %, pour dépasser le brut Brent à 86,4 $ le baril et le brut US West Texas à 79,8 $ le baril.
Novak a déclaré que Moscou n’avait tenu aucune consultation officielle avec d’autres parties concernant sa décision de réduire la production de pétrole de 500 000 barils par jour en mars.
Notons que, la Russie est déjà frappée depuis décembre par la mise en place d’un embargo et un prix plafond sur son pétrole brut. Une mesure qui a donc été élargie depuis le 5 février aux produits raffinés. Sanctions qui ont d’ores et déjà eu des conséquences sur l’économie de la Russie. Les revenus que tirent le pays de ses ventes de pétrole et de gaz ont plongé en janvier, de 46%, selon les données officielles du ministère russe des Finances.
