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    la BAD et le Groupe BCI signent un accord pour promouvoir l’inclusion financière
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    La Banque africaine de développement et la Banque pour le commerce et l’industrie (BCI) de Mauritanie ont signé, à Nouakchott, un accord d’assistance technique de 485 000 dollars américains en faveur du programme AFAWA (Affirmative Finance Action for Women in Africa) qui vise à favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique.

    L’accord a été signé par Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord et Isselmou Tajidine, le directeur général du Groupe de la Banque pour le commerce et l’industrie, en marge du Forum de l’investissement en Mauritanie, « Invest Days-Nouakchott », organisé par l’Agence de promotion des investissements en Mauritanie (APIM).

    Financé par la Banque africaine de développement à travers des fonds issus de l’initiative « Women Entrepreneurs Finance Initiative » (We-Fi), le projet intitulé « AFAWA : promouvoir l’accès des entreprises dirigées par des femmes aux services d’appui financier et technique en région du Sahel de l’Ouest », a pour but de renforcer les capacités de financement de la Banque pour le commerce et l’industrie en faveur des petites et moyennes entreprises (PME) féminines en Mauritanie, au Mali, au Sénégal et en Guinée.

    « La signature de cet accord d’assistance technique avec le Groupe BCI est une étape importante pour soutenir l’inclusion financière et la croissance des PME dirigées par des femmes, qui jouent un rôle crucial dans le développement économique de la Mauritanie », a déclaré Mohamed El Azizi.

    L’accord vient consolider une ligne de crédit de 10 millions d’euros, octroyée par la Banque africaine de développement en 2021 à la Banque pour le commerce et l’industrie pour soutenir la croissance et les échanges commerciaux des PME dans des secteurs stratégiques, notamment en faveur des femmes entrepreneures.

    « Ce projet d’assistance technique renforce le partenariat stratégique du Groupe BCI avec la Banque africaine de développement, qui permettra de nous positionner comme la banque de choix pour les femmes entrepreneures en Mauritanie, au Sénégal, au Mali et en Guinée, a déclaré Isselmou Tajidine. Il contribuera à développer notre offre de produits financiers et d’accompagnement technique pour les entreprises dirigées par des femmes. »

    Lors du Forum « Invest Days-Nouakchott », un atelier sur le renforcement de l’inclusion financière des PME féminines en Mauritanie a été organisé par l’initiative AFAWA, en collaboration avec l’Agence de promotion des investissements en Mauritanie. La session a permis de présenter les mécanismes de l’initiative, dont le programme « Garantie pour la croissance », mis en œuvre par le Fonds africain de garantie. Elle a également permis de discuter du cadre réglementaire et des actions à entreprendre par les autorités et les acteurs privés pour améliorer l’inclusion financière des entreprises féminines.

    Le programme « AFAWA ambassadors » a été lancé à cette occasion. Son objectif est de mener un plaidoyer visant à accélérer l’accès des femmes entrepreneures au financement en Afrique, tout en mettant en lumière des femmes leaders. Les premières « ambassadrices AFAWA » sont Angélique Kidjo, musicienne et fondatrice de la Fondation Batonga, Évelyne Tall, fondatrice de E and Partners et ancienne directrice générale adjointe et directrice de l’exploitation d’Ecobank International, Monica Musonda, fondatrice et présidente-directrice générale de Java Foods et Aïssata Lam, directrice générale de l’Agence mauritanienne de promotion des investissements.

    Aïssata Lam, nommée récemment parmi les « Global Young Leaders » du Forum économique mondial, s’est déclarée « fière d’être une des ambassadrices AFAWA, qui est une initiative cruciale pour combler le déficit financier qui affecte les femmes entrepreneures africaines à travers l’accès au financement, l’assistance technique et le dialogue politique. »

    Elle a insisté sur l’importance d’une synergie entre acteurs publics et privés ainsi qu’avec la société civile pour un cadre réglementaire et un environnement des affaires plus favorable à une finance inclusive et une autonomisation économique des femmes africaines.

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